
Mais visiblement cela n’empêche ni à l’ignorance, ni à la pensée magique de perdurer.
Hier, une lectrice de « Desseins animés » m’a transmis ce post assez désolant publié sur le réseau L#nk#d#n.

Il illustre assez bien la croyance persistante de tous ceux (et pas les plus mal lotis) qui persistent à considérer le cinéma d’animation et ses publics comme un gadget luxueux consommé par des contingents d’attardés.
Non, les « meilleures notes » données par des médias complaisants – parce que tétanisés à la seul crainte que le plus puissant producteur français ne les gronde comme un vulgaire maître d’école paternaliste des années 30 avé l’ac’ent du Midi – n’ont absolument aucune valeur et de moins en moins d’influence sur les publics, qui ne les lisent/écoutent d’ailleurs même plus.
Le cinéma – dont le long métrage d’animation est un fleuron essentiel – ne s’est jamais aussi bien porté. Les films sincères, qui ne sacrifient pas leur fond à une forme tape-à-l’œil, qui plus est lorsqu’ils s’adressent à des adultes et/ou à des enfants à la tête bien faite (c’est-à-dire la majorité des spectateurs dans l’absolu), ces films-là réussissent d’une manière ou d’une autre à rencontrer leurs publics.
La preuve :

Et je précise que je n’ai encore visionné aucun des deux !

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