« Design = dessin + utilisation + usage » ???

referentiel_design

Ce ne fut pas une partie de plaisir de lire objectivement ce document technocratique de 130 pages.
Nous, les professionnels de l’image, nous avons toujours un peu de mal avec les synthèses institutionnelles, qui plus est, lorsqu’elles prétendent étudier – et donc cadrer – notre sainte profession, à nous les professionnels de la conceptualisation utilitaire.
Car nous, les professionnels du design (quel anglicisme jouissif !), nous n’aimons pas beaucoup qu’on vienne nous apprendre ce que nous faisons et qu’on nous bassine avec la novlangue de communicant (avec tout le mépris que nous pouvons associer à ce dernier terme) juste bonne à exciter les poseurs bobos qui pullulent dans ce secteur d’activité, vedette du consumérisme triomphant.

Néanmoins, un tel rapport possède l’immense mérite de nous placer, nous les … (bon, vous avez compris) face à nos contradictions. Nous sommes en effet les premiers à pester à longueur de temps contre la déconsidération, sinon l’ignorance, de la diversité et de la transversalité constitutives de notre corporation bénite, sans pour autant jamais parvenir à nous entendre sur une pédagogie stratégique commune.

C’est pourquoi, tous les courageux un tant soit peu concernés par le sujet trouveront une pleine utilité à ingérer et à digérer le « Référentiel des métiers du design », réalisé par la DGCIS (Service de l’industrie – Sous-direction de la mode, du luxe, des biens de consommation et du design – Bureau du design et de la création). Ne serait-ce que pour se situer eux-mêmes.
Ce qui n’est pas du luxe pour nous, les artisans des sciences cognitives appliquées, majoritairement perdus dans le grand n’importe quoi du monde du travail globalisé.

> Télécharger le référentiel (pdf)

anima

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