Colin Toupé est parisien.
Mais outre cette tare contre laquelle il ne peut sans doute pas grand chose, il cumule les compétences de motion designer et de batteur.
Vraisemblablement, c’est en puisant son inspiration à la meilleure source des Len Lye et autres McLaren qu’il a développé un travail de synchronisation directe entre son instrument et des phases d’animation abstraites. Un dispositif qui n’est d’ailleurs pas sans évoquer les pistes sonores gravées directement sur pellicule du génial cinéaste canadien et l’un de ses chefs d’œuvre Blinkity Blank.
Si ce type d’interaction entre interprétation musicale et projection cinétique est le fondement même du Vjaying, jamais, à ma connaissance, on ne l’avait observé ainsi, comme une évidence désarmante.
Gageons que les premiers tests de Colin Toupé augurent de belles promesses de concerts au cours desquels les rythmes deviendraient images séquencées, et vice versa. Je n’hésiterais pas – exceptionnellement – à venir respirer les particules fines de la Capitale pour y assister.
> Visionnez Drum = Animation sur le Vimeo de Colin Toupé
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