Pas sûr que cette méthodologie « transverse d’accompagnement proposant aux « intrapreneur(e)s » et à leurs managers de transformer leurs intuitions en projets et leur énergie « intrapreunariale » en source de valeur pour le groupe et ses clients* » épate votre galerie.
« Il existe une « critique » très spécifiquement « art contemporain », qui est d’une autre nature que celle dédiée à « l’art tout court », et pour laquelle il serait préférable d’éviter le terme de « critique » pour le remplacer par « discours » ou « commentaire » ou « explication ». Un commentaire d’autant plus abondant qu’il a pour fonction de combler la béance ontologique des œuvres. Un discours qui, dès lors que l’œuvre s’efface devant lui, peut se déployer et s’auto-alimenter à l’infini.
Car l’œuvre ainsi disparue ou vidée de tout contenu, le discours sur elle et son absence, peut devenir œuvre à part entière, à la faveur d’un processus d’intertextualité, ou de référencement tourbillonnant sur lui-même, sans aucun contrôle extérieur et totalement endogamique… Cette incestueuse consanguinité produit des textes littérairement monstrueux, sorte de bouillie de « mots clefs » et d’ « éléments de langage », effarants galimatias parfaitement incompréhensibles de tous et y compris pour les « commissaires en théologie plastique » – selon la formule de Régis Debray – qui les ont écrits, mais qui fonctionnent tout de même par leur vertu incantatoire et par leur pouvoir terrorisant, comme signes d’appartenance communautariste aux réseaux « art contemporain »…
Nicole Esterolle (« Le Magazine du Schtroumpf Émergent », janvier 2017)
Image d’en-tête : « 63Cf » de Martin Barré
* jargon abscons et néanmoins véridique, extrait du « Magazine de la France de demain » (n°6 – août 2016, page 112) publié par le MEDEF à l’occasion de son université d’été 2016.
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