Enfin, les hologrammes …

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Vous, les jeunes cons, vous ne comprendrez sans doute jamais les effets dévastateurs que certaines séquences de Star Wars (1977) ont pu produire sur nous, les vieux cons. Personnellement, je partage avec une grande majorité de coreligionnaires une fascination pour les hologrammes tridimensionnels depuis l’instant précis où j’ai entendu le fameux “Let the wookie win !

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Un jour ou l’autre, cette réalité augmentée devait voir le jour, comme le dialogue dématérialisé en temps réel par écrans interposés ou les armes volantes téléguidées (pour la téléportation, c’est plus problématique, et c’est une autre histoire !).
Aussi, je ne peux m’empêcher de jubiler quand, aujourd’hui, je découvre la vidéo d’un concert ouvert avec l’apparition holographique de Miku Hatsune, personnage virtuel issue d’un programme – éponyme et viral – de synthèse vocale, devenu en peu de temps un phénomène de société strictement japonais, certes, mais un phénomène qui en dit long sur la capacité d’adhésion rapide des masses à ce type de distorsion de l’expérience collective. Voir le lien ci-dessous pour s’en convaincre, si nécessaire.

Mais au fait, où en est l’arrivée inéluctable de cette technologie dans notre quotidien ? Un coup d’œil furtif du côté du Danemark, où la société Vizoo développe depuis 2006 un procédé de vidéoprojection holographique assez bluffant me confirme que c’est en bonne voie. Et l’apparition des premiers jeux d’échec dynamiques par tablette tactile interposée, pire, la présence de développements similaires jusque dans le trou du cul du monde qu’est la Basse-Normandie profonde, me rassurent et m’inquiètent à la fois.

On y est !
Et maintenant ?

> performance scénique de Miku Hatsune
> le Cheoptic360 XL de Vizoo
> le CheckARz de la société App Toys

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