Et pendant ce temps-là

 

Les 25 et 26 novembre derniers, la sonde Mars Cube One (MarCO) CubeSats, affectueusement surnommée Wall-E, envoyait les images de son approche de la planète rouge.
Le lundi 26, MarCO se posait au nord de l’équateur martien sur le site volcanique baptisé Elysium Planitia. Outre ses missions d’analyse de l’activité sismologique de Mars (une paille), le robot-sonde enregistre et transmet des photos proprement hallucinantes de son environnement désertique. Ces images « brutes » sont archivées jour après jour sur le site de la NASA.

Quand on vous dit que l’animation est vraiment partout.
Non seulement elle permet de restituer fidèlement, par accumulation de clichés capturés à intervalles réguliers (timelaps), ce qu’aucune caméra n’a encore pu filmer et de simuler de manière spectaculaire, grâce aux modélisations numériques (images de synthèse), les phases précises des missions spatiales, mais elle s’insinue aussi, plus ou moins directement, dans le vocabulaire des plus grandes conquêtes de l’humanité. L’histoire retiendra donc que c’est le petit robot déglingué de Pixar qui a permis au courageux petit voyageur trans-continental mis en scènes animées par Isao Takahata et Hayao Miyazaki – à moins que ce ne soit son illustre prédécesseur vénitien – d’atteindre son but.

 

 

 

Mars ! Nom de Dieu, quelle claque !

 

 

 

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