Groupe d’étude de l’image animée #4

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16 mars 2017
École Supérieure d’Arts et Médias [Caen – 14]
Organisation, présentation

L’évolution de l’utilisation de Flash (Animate CC) dans le long métrage d’animation était au programme de cette 4e rencontre.

A partir de quelques exemples concrets, extraits principalement de longs métrages d’animation exemplaires en la matière (Persépolis, Valse avec Bachir, Ernest & Célestine, Tout en haut du monde), nous avons survolé succinctement les principes, les avantages et inconvénients de l’animation interpolée (intervalles générés automatiquement par le logiciel, avec relative perte de contrôle à l’image près).
L’interpolation, de forme ou de mouvement, n’est pas le principal point fort de Flash dans le contexte d’une production cinématographique.
En disséquant l’approche d’Ari Folman, nous avons entraperçu les infinies possibilités de segmentation et d’imbrications-gigognes d’un « pantin » animé avec Flash et la manière singulière de contourner les défauts esthétiques engendrés par cette méthode.
Avec quelques éléments de fabrication du premier long métrage de Benjamin Renner, nous avons vu comment le logiciel accélère la créativité en terme d’acting, et s’intègre aisément aussi bien dans les phases d’écriture (animatic) que de mise en scène (layout posing).
Rémi Chayé et son équipe ont quant à eux exploité à plein régime les potentiels du dessin et de la colorisation vectoriels, en s’appuyant sur les ressources natives de Flash (interpolations, calques, découpage scénaristique) et sur ses plus récentes fonctionnalités (dialogue optimisé avec les autres logiciels de la gamme Adobe, Photoshop et After Effect en tête).

Au cours de la prochaine session, fin avril, nous évoquerons l’animation de découpages non-numériques à travers les travaux de Lotte Reiniger, Berthold Bartosch, Youri Norstein, René Laloux, Jan Lenica, Walerian Borowczyk, Terry Gilliam.

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