27 février 2016
Médiathèque [Argentan – 61]
La médiathèque d’Argentan m’a donné carte blanche pour le contenu d’un exposé consacré au cinéaste japonais Hayao Miyazaki. Face à un public hétéroclite, je me suis efforcé, à renfort d’extraits de films et de séries télévisées, de souligner les deux principaux aspects qui font, par leur combinaison avec un talent insolent, la force du cinéma miyazakien. En partant du postulat de l’anticonformisme naturel qui a animé Miyazaki tout au long de sa carrière à l’innovation permanente dans l’élaboration du mouvement de ses créatures animées et dans la crédibilité des espaces imaginaires inventés pour eux, j’ai fini par en conclure, de manière un peu abrupte j’en conviens, que le réalisateur désormais au sommet de la gloire planétaire était devenu « conformiste à lui-même ». Une sentence que j’ai toutefois essayé de tempérer en notant que son ultime long métrage contredisait un tant soit peu cette conclusion sacrilège.
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