Un film de fin d’études (École des Nouvelles Images) de L. Brunel, . Cavalier, C. Jalabert, O. Mallet
Titre original : idem
Année de sortie : 2018
Origine(s) : France
Où l’on ne plaisante pas [ici] avec le gag, on se mesure à lui et on l’assume*.
NB : Alors bien sûr, on pourra toujours argumenter qu’on a déjà vu ça cent fois, qu’il est un peu réchauffé d’ironiser sur la ringardise de la sous-culture des années 80 quatre ans après Kung Fury, qu’il ne suffit pas de maîtriser les outils de modélisation et d’animation numérique pour faire un bon film, … Cependant, les courts métrages d’animation « capables-en-moins-de-six-minutes-de-faire-rire-aux-éclats-les-publics-d’une-salle-de-cinéma-tout-entière-sans-sacrifier-au-devoir-d’une-cinématographie-respectueuse-de-l’intelligence-du-spectateur étant devenus des denrées rarissimes, remercions, s’il vous plaît, ces quatre étudiants au talent prometteur pour leur sens aigu du rythme burlesque et de la mise en scène spectaculaire, pour la confiserie rafraîchissante offerte aux programmateurs de cinéma d’animation désespérés par la tonalité bobo-dépressive égocentrée/mollement poético-post-surréaliste/artistiquement fainéante de la production contemporaine de courts métrages animés !
* Citation de Robert Benayoun, in « Le mystère Tex Avery » (Point Virgule, 1988)