A son tour, le motion designer John Robson fait mumuse avec ses outils de gestion de foules virtuelles et transforme un exercice de simulation un brin potache en une habile métaphore de l’individualisme dominant ébloui par son propre aveuglement.
L’apparence d’un même personnage réel est scannée en trois dimensions puis plaquée sur un modèle numérique.
Celui-ci est démultiplié et la foule de clones ainsi obtenue est animée selon un système algorithmique de collisions orientées vers un point convergent.
Bien entendu, il s’agit d’une sur-interprétation malveillante de ma part, mais avouez que ma lecture cynique de ce bout d’essai n’est pas complètement dénuée de bon sens.
Non ? Ah bon…
> les expérimentations de John Robson, sur son site web