La présence encore trop discrète, voire inexistante, de l’illustration animée dans la programmation des festivals prescripteurs d’images en mouvement témoigne à l’évidence d’une incompréhensible déconsidération pour ce mode d’expression en pleine explosion. Et ce en dépit du fait que ce type de format est prédestiné à envahir nos espaces urbains et domestiques à moyen terme.
Cette négligence est d’autant plus désolante que les petits génies de la boucle hypnotique – lesquels prolifèrent sur la toile – ne cessent de repousser les limites de la narration minimaliste vers toujours plus de sophistication.
Rafael Varona est de ceux-là.
Voici notamment deux spécimens de ses « Impossible Bottles » qui n’augurent que du bon pour le brillant avenir de ce graphiste-illustrateur-animateur néerlandais.
Dans un autre contexte, tout aussi enthousiasmant, la prochaine couverture animée – et brillamment polysémique – du New Yorker (3/04/2017), signée par la talentueuse illustratrice française, Malika Favre :
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