Pourquoi le financement public de la Culture est économiquement rentable (énième rappel)

 

 

Depuis 2012, je remonte régulièrement sur le dessus de la pile ce spot pédagogique. Il reste et restera utile aussi longtemps que nos gouvernants technocrates néo-libéraux-au-logiciel-de-pensée-étriqué-obsolète-et-court-termiste ignoreront stupidement le pragmatisme.

Cette « Parabole des Tuileries » a été réalisée par le cinéaste français Léonard Cohen puis diffusée à la fin du quinquennat Sarkozy.
Il n’est donc pas vain de le promouvoir à nouveau, 12 ans plus tard, et de constater son éclatante actualité sous le double-quinquennat Macron, comme il l’était avant sous le quinquennat Hollande ! On pense aussi bien sûr aux l’extra-lucides président.e.s des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Pays de Loire, emblématiques spécimens de démagogues à courte vue.

En résumé :

Les principes économiques qui justifient les dépenses de l’État dans la Culture s’opposent à l’utilité marginale décroissante (plus on consomme un bien, plus le plaisir tiré de cette consommation diminue).
Pour que les citoyens et contribuables français bénéficient gratuitement des innombrables effets multiplicateurs de l’investissement culturel (à court, moyen et très très long terme), l’État, en décidant d’un investissement plus ou moins important dans la Culture, favorise les externalités positives, facteurs de rayonnement, de pouvoir de séduction et d’attractivité intra- et extra-territoriales.
Autrement dit, plus l’État investit dans la Culture (éducation incluse), plus il crée durablement les conditions de sa prospérité économique et du bien-être de sa population qui en profite. On parle donc bien d’un choix politique.

Ces principes s’appliquent de la même manière à tout ce que le marché libre basé sur le profit à court terme est incapable de prendre en compte : l’environnement, la santé, le social, entre autres domaines « négligeables ».

 

 

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