Laguionie, sur son écriture filmique

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C’est un véritable crève-cœur de manquer les « Rencontres autour de l’écriture du cinéma d’animation » de Fontevraud. Non seulement ce lieu est magique, les initiatives de son directeur, Xavier Kawa-Topor, en faveur du cinéma d’animation (Grands ateliers, résidences, colloques, …)  ont largement contribué à décaler vers le nord-ouest le centre de gravité de la défense bienveillante de l’art de l’image en mouvement, mais le site médiéval fut personnellement et professionnellement déterminant à de nombreux égards, ce dont vous vous fichez royalement, et vous avez bien raison !
Par ailleurs, je suis beaucoup intervenu ces deux dernières années, dans le cadre du dispositif d’éducation à l’image « Collège au cinéma », autour des films de Jean-François Laguionie (L’île de Blakmor, Le tableau) oscillant dans mes propos entre la molle admiration que j’ai pour son cinéma et un enthousiasme grandissant à mesure que ce dernier « apprivoisait » le long métrage d’animation. Le tableau attestant, à mon humble avis, de cette domestication du récit étalé en longueur et affranchi du modèle économique très discutable qui plombait auparavant les tentatives du cinéaste de parvenir à ses fins de peintre-conteur. Quant au titre de son dernier projet en développement en collaboration avec Jean-Pierre Lemouland (JPL Films), il n’est évidemment pas pour rien dans mon regain d’affection pour l’œuvre de Jean-François Laguionie. Ce dont, vous vous fichez encore plus royalement, et vous avez bien raison.

Tout ça pour dire que je vous invite avec la plus grande insistance à visionner la captation de la conversation entre MM. Laguionie et Lemouland, le samedi 5 octobre 2013, pour compléter votre compréhension de l’approche singulièrement généreuse du cinéaste en matière d’écriture filmique : ses « animatics sauvages », son rapport à la musique et à la littérature dans le cadre du maquettage narratif, ses questionnements nonchalants sur son art, entre autres.

> la page You Tube de l’Abbaye de Fontevraud
> l’étude de cas Louise en hiver

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