L’animation peut-elle s’épanouir en région ?

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Un coup d’œil sur cette carte des producteurs de films d’animation – établie sur la base de “l’annuaire des producteurs et studios” (pas très bien actualisé, soit dit en passant) du site de l’Association Française du Cinéma d’Animation – suffit à éclairer le déséquilibre de la répartition des forces en présence. Entre son hyper-centralisation parisienne et ses quelques pôles d’attraction très localisés, les déserts ne manquent pas. Dans ces territoires, pourtant sévèrement contaminés par la civilisation, la réalisation de films se conçoit à échelle individuelle et se produit majoritairement sur Paris ou avec les moyens du bord.

A la faveur de l’imminente fusion des régions, la donne pourrait un tant soit peu changer, et plus vite qu’on ne le pense.
L’air empoisonné de la capitale, la décentralisation forcée et “opportuniste” des politiques publiques, et le développement des coproductions interrégionales donneraient même un sérieux coup d’accélérateur (accélérateur français, bien sûr, c’est-à-dire 5 à 10 ans minimum) au processus.

Pas convaincu(e) ?
Lisez donc l’article d’Emmanuelle Gorgiard (“Anim’ en Bretagne”), récemment publié sur le site de “Film en Bretagne”.

La coproduction s’anime en région

 

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