Un film de Patrick Imbert
Titre original : idem
Année de sortie : 2021 (22 septembre)
Origine(s) : France
Où c’est pas l’homme qui prend la montage, c’est la montage qui prend l’homme, nananin !
Un avis à chaud (12 septembre 2021)
Franchement, j’adorerais m’enthousiasmer pour ce type d’œuvre bien écrite, bien réalisée et bien produite mais :
– je n’ai plus 20 ans,
– les films simplement beaux et bien faits ne satisfont plus depuis longtemps mon appétit de cinéphile,
– il me semble vain de chercher à rivaliser avec les films de vues continues sans faire évoluer un tant soit peu le langage propre de l’animation,
– j’ai beaucoup trop de respect pour la monumentale pentalogie de Jiro Taniguchi qui repose en grande partie sur l’étirement du temps,
– sauf rares exceptions, je ne vois pas, au-delà de l’opportunisme commercial, les plus-values de l’adaptation animée de bandes dessinées,
– le réalisme en animation n’a de sens à mes yeux que s’il transcende le réel.
Et pour rassurer celles et ceux qui liraient dans ces remarques le point de vue exagéré d’un spectateur animavore trop exigent, la mauvaise humeur d’un rabat-joie ou l’expression d’une lassitude profonde face au fétichisme consumériste (comprend qui peu), j’ajoute que je pourrais appliquer presque mot pour mot une bonne part de ces remarques à l’adaptation de Dune par Denis Villeneuve, film visionné – en VF, dans un multiplex, après 25 mn de pub (mais qu’est-ce qui m’a pris, mon Dieu !?) – quelques jours après Le sommet des dieux.