Encore et encore, les lobbies du capitalisme dérégulateur (ce qui est un pléonasme, nous sommes d’accord !) ressortent l’éternel intox selon laquelle, je cite, « la culture [pèserait] lourd sur le budget de l’État », en guise d’argument-massue contre le régime des intermittents du spectacle.
A toutes fins utiles, j’antidate donc le présent billet (publié en janvier dernier).
L’Inspection générale des Finances et l’Inspection générale des Affaires culturelles ont publié un rapport qui consigne noir sur blanc – et dans un langage modérément technocratique – l’apport réel de la culture à l’économie en France.
Loin devant l’industrie automobile, l’industrie chimique ou les télécoms, la culture « contribue à hauteur de 57,8 milliards d’euros au PIB » du pays, « emploient directement quelque 670.000 personnes », sans compter ses « effets d’entraînement » sur tous les secteurs économiques qui lui sont adossés, de près ou de loin.
Maintenant que vous disposez des arguments, lesquels ne peuvent plus être soupçonnés de partialité puisque corroborés par toutes les expertises sérieuses, ou à défaut par l’observation objective de la vie culturelle la plus élémentaire dans le moindre recoin de notre territoire-pas-si-pourri-que-ça-finalement, maintenant que vous disposez des arguments, donc, servez-vous en !
> lire/télécharger ce rapport
> revoir à l’occasion La parabole des Tuileries qui le paraphrase en quelques minutes