Le nouvel écran d’épingles

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Alexandre Noyer développe depuis plusieurs années un prototype d’écran d’épingles qui modernise l’invention du couple Alexeieff/Parker (1935), dont il ne reste plus aujourd’hui que deux exemplaires utilisables, à l’ONF (Montréal) et à Annecy (Musée du château).
Il entreprend désormais la phase de commercialisation, laquelle passe par la remise au goût du jour de ce médium fascinant, tout en tenant compte des contraintes techniques et financières des utilisateurs potentiels contemporains.
Une initiative courageuse, risquée et tellement à contre-courant de l’innovationnisme-FrenchTech-poseur ambiant, qu’elle mérite d’être relevée et soutenue.
Après les démonstrations remarquées lors des deux dernières éditions du festival d’Annecy, voici que l’Association Française du Cinéma d’Animation lance un sondage destiné à évaluer plus précisément le micro-segment de marché à cibler et déterminer à terme un prix de vente réaliste.

A l’évidence, ce nouvel écran d’épingles a une place à conquérir dans le domaine de l’éducation à l’image, entre les mains des artisans passionnés qui bouclent leurs fins de mois en dispensant des ateliers d’initiation dans les écoles, médiathèques et autres lieux de médiation culturelle. Toutefois, il est à craindre que les apôtres de l’animation de proximité, habitués depuis qu’ils existent à se débrouiller avec des bouts de ficelles et des queues de budgets, aient le plus grand mal à se former à former à la pratique de ce matériel, à l’acquérir, voire à amortir sa location.
Pourvu que je me trompe !

 

> l’enquête de l’AFCA
> le site web d’Alexandre Noyer

> le brevet original déposé par Claire Parker

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