Le mardi 30 juin à 19h, la Société Civile des Auteurs Multimédia (SCAM) organise son « Best of » annuel constitué d’une « sélection d’œuvres novatrices remarquées par sa commission des écritures et formes émergentes durant l’année écoulée. Je profite bassement de cette occasion pour revenir sur le travail de deux artistes (présents dans cette programmation) qui me semblent apporter beaucoup de fraîcheur dans la pratique de l’animation, tout en s’inscrivant dans la continuité d’un art « expérimentale » par définition Simon Gerbaud et Momoko Seto.
Cette dernière dépoussière la science-fiction filmée à partir de captations en timelaps de phénomènes biologiques, augmentées désormais de modélisations numériques.
Nous avions tous été bluffés en 2011 avec sa Planet Z, où des vues macroscopiques esthétisaient des moisissures et Planet A (2012) montrant le changement d’état de simples gouttes d’eau avec un point de vue tout à fait sidérant.
Dans Planet Sigma (produit par Les films de l’Arlequin), le voyage intergalactique et transmédia se poursuit chez les insectes, pris entre période de glaciation et et réchauffement climatique. Déjà bardée de nombreux prix pour ce dernier film, Momoko Seto pourrait bien arriver avenue Velasquez (siège de la SCAM, à Paris), chargée d’un Cristal remporté à Annecy quelques jours plus tôt.
> visionner PLANET A
> le site web de Momoko Seto
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