Voici un bon moyen d’entrer dans l’œuvre cinématographique et ciné-graphique de Koji Yamamura, cinéaste indépendant encore trop méconnu dans nos contrées. Depuis plus de vingt ans, celui-ci contribue de manière significative à changer la physionomie du cinéma d’animation japonais. Que ce soit par sa production personnelle, récompensée dans les festivals internationaux (Le mont Chef, Les cordes de Muybridge, Le vieux crocodile, …) ou par son œuvre de transmission et de formation (son enseignement, sa galerie au rez-de-chaussée de sa maison, ses entremises trans-nationales), Koji Yamamura insuffle un vent de créativité salutaire au sein d’une production majoritairement uniformisée et dévouée à la consommation de masse.
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