De grâce, ne passez pas à côté de cette ressortie très confidentielle de la plus libre-et-donc-fidèle adaptation de l’œuvre de Lewis Caroll !
Ce mercredi 28 février, le premier long métrage réalisé par l’inégalable cinéaste tchèque Jan Svankmajer revient discrètement dans les salles obscures les plus téméraires.
Téméraires car Něco z Alenky a quasiment été invisibilisé en France, et ce en dépit ou à cause, c’est selon, de sa présence historique au sein du catalogue du dispositif d’éducation à l’image “École & Cinéma”, ce grand classique étant régulièrement jugé (je cite) trop “glauque”, trop “radical”, trop “compliqué à comprendre” pour les enfants. Car, oui, il s’agit d’abord d’un film pour les enfants, destiné à les questionner, à les confronter ludiquement à leurs peurs, à les surprendre, à les convaincre que de l’autre côté du miroir se trouve une autre version de soi qu’il vaut mieux tôt que jamais envisager.
Un vrai film surréaliste qu’il faut voir les yeux fermés pour le comprendre. Qui dit mieux ?
Jan Svankmaer et sa toute jeune actrice, Kristýna Kohoutová, sur le tournage du film en 1988
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.