Quoi de neuf au pays des Bisounours ?

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Alors que nous devrions unanimement trépigner d’impatience à la perspective de la fabuleuse soirée « Animé Nostalgie » prévue au Grand Rex le 16 avril prochain, laquelle réunira sur scène une brochette de has-been dans le besoin devant un parterre de quarantenaires intellectuellement diminués, les grognons que sont les petits lutins qui fabriquent à la chaîne les dessins animés débiles qui polluent les cases « jeunesse » du paysage audiovisuel hexagonal, donnent de la voix à l’apogée des négociations qui les opposent en ce moment même au Syndicat des Producteurs de Films d’Animation (SPFA). Selon les « termittants » de l’animation, les fous furieux du réformisme vallso-macroniste  s’apprêteraient « à faire passer un projet de réforme de [la] convention collective [des larbins de l’animation] qui se traduira par une baisse dramatique des minima salariaux de [leur] secteur« .
Voilà . Tout de suite, les grands mots ! Mais bon sang, de quoi se plaignent-ils !?
N’ont-ils toujours pas compris que la dérégulation de leur profession est un mal nécessaire pour conserver la compétitivité d’un fleuron de l’industrie française que le monde nous envie, et ce face aux méchantes puissances émergentes qui vont nous bouffer tout cru si ça continue ?
Et la croissance ? Est-ce qu’ils y pensent à la croissance, ces feignasses de pseudo-artistes nantis le cul vissé sur leur siège à longueur de journée à gribouiller des conneries pendant que d’autres labourent en silence et un verre de ponch à la main les allées du Cartoon Forum ? C’est vrai quoi, l’amour est bien précaire, alors pourquoi le travail (des animateurs) ne le serait pas ?
Saint-Pierre Gattaz, pardonnez à ces moutons égarés, ils ne savent pas ce qui est bon pour eux.

> Ne signez pas cette pétition, de toutes façons c’est déjà trop tard

> Lire les témoignages édifiants de « termittants » indignés

 

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