The stork

 

Un film “coup de cœur Anima 2022*” de Morten Tšinakov et Lucija Mrzljak
Traduction du titre : La cigogne
Année de sortie : 2020
Origine(s) : Estonie

 

tous les hommes s’envolent.

 


 

Aparté de l’auteur : Des relations de couple frustrées, des situations non-sensiques, un comique aussi subtil que grinçant, un scénario sans queue ni tête apparentes (Pritt Pärn n’en finit pas de produire des émules !) d’où émerge une poésie surréaliste et désenchantée, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film mon favori de la sélection internationale du Festival Anima !

J’en arrive à ce choix après avoir visionné, et re-visionné dans certains cas, l’intégralité des 27 courts métrages présentés, mettant de côté le dernier film de Joanna Quinn et L’apprentie Chamane de Zacharias Kunuk, tous deux précédemment encensés et référencés ici à l’occasion de l’édition 2021 du FIFA d’Annecy.
Il faut me croire, j’ai vraiment redonné leur chance à Anxious Body de Yoriko Mizushiri et à Steakhouse de Špela Čadež, mais je n’ai pas été plus convaincu par ce nouveau visionnage. Le premier ne dit pas grand chose de plus que le sublime Futon. Le second cache assez maladroitement, derrière une impressionnante maîtrise technique du papier découpé avec effets de multiplane, une provocation gratuite et vaine.

 

 

 

* J’entends par “coup de cœur” un film qui, dès le premier visionnage, voire dès ses premiers plans, m’apparaît immédiatement novateur, audacieux, créateur de perspectives nouvelles, en terme d’esthétique, de narration, de sensibilité artistique.

 

anima