Le 1er avril 2011 a marqué l’apogée d’un projet que j’ai porté en étroite collaboration avec l’ex-directrice d’un musée bas-normand.
Un projet qui a occupé mon temps et mon esprit durant plusieurs années, sans compter les années où je l’avais rêvé.
Un projet à moitié dénaturé par l’inconséquence d’une partie des individus qui l’ont mené à son terme, après en avoir écarté les principaux initiateurs.
Un projet qui a donné son nom au présent blog.
Un projet dont le plus bel objectif s’est finalement réalisé dans une clandestinité joyeuse, ce premier jour d’avril 2011 sous un soleil radieux.
Un an jour pour jour après le décès d’Isao Takahata, j’ai eu envie de partager le souvenir de cette journée inoubliable.
De Prévert à Prévert
Avant d’en arriver au récit de cette échappée belle, il me faut raconter ce qui l’a précédée.
Pour abréger un tant soit peu cette chronologie, j’en ai évacué les innombrables ramifications ainsi que les aspects les plus pathétiques.
Mars 2006
Je réalise un bref entretien avec Isao Takahata, lors du festival Image-Image à Enghein-les-Bains.
Je l’interroge sur son rapport à l’œuvre littéraire de Jacques Prévert. L’interview filmée est expédiée en quinze minutes à cause d’un contexte particulièrement inconfortable : pour satisfaire l’équipe de tournage du studio Ghibli qui couvre le déplacement en France du cinéaste, je suis contraint de poser mes questions au milieu du hall d’entrée du théâtre d’Enghein dans le brouhaha de la foule.
Ce moment oubliable apparaît furtivement en bonus du DVD japonais du Roi et l’oiseau, sorti en 2007.
Terriblement déçu et frustré, je découvre cependant avant de repartir à cette occasion le contenu de l’ouvrage “L’animation au 12e siècle“.
Mai 2006
Je dispense plusieurs formations et présente des projections dans le cadre du FICAM de Meknès (Maroc). Mon premier contact sans intermédiaire avec Isao Takahata tient en une courte conversation improvisée. Il est seul, affalé sur une petite table dans le jardin de l’Institut français, accusant un sévère coup de barre dû au décalage-horaire. Je l’aborde timidement et, par je ne sais quel détour, je le questionne sur les trois séries fleuves qu’il a réalisées dans les années 70 : “mais comment avez-vous fait pour tenir à un tel rythme de production ?”
Isao Takahata se saisit d’une serviette en papier et me répond en dessinant un organigramme schématique comportant le nom des compagnons qui l’entouraient dans cette aventure : Yasuji Mori, Hayao Miyazaki, Yoichi Kotabe, Masahiro Ioka et lui-même.
Je dois préciser que c’est grâce à la première de ses séries, “Heïdi”, que j’ai été contaminé par le virus du film d’animation, à l’âge de neuf/dix ans, sans avoir à l’époque la moindre connaissance de ses auteurs. Leurs noms ne figuraient pas au générique.
Quelques jours plus tard, je participe à une petite expédition dans les ruines de la cité antique de Volubilis, à une trentaine de kilomètres de Meknès, en compagnie du cinéaste japonais, de Jacques Colombat, d’Ilan NGuyen, de David Encinas et d’Alexis Hunot (cf. photo à la fin de cet article et l’article publié par Alexis Hunot avec d’autres photos de cette virée ici). Le dernier jour du festival, Isao Takahata accepte de m’accorder un second entretien – mémorable celui-là – dans l’intimité d’une petite salle de l’Institut français. Je l’évoque en partie dans cet article.
Juillet 2007
Avec une quinzaine de personnes inscrites, je participe au “Grand atelier” mené par Isao Takahata à Fontevraud. Durant cinq jours, le cinéaste y développe les théories émises dans son livre consacré à un corpus de quatre ensembles de rouleaux enluminés du haut Moyen-Âge japonais (fin de la période de Heian, fin du 12e siècle). A l’issue de ces cinq matinées de conférences, je lui confie un premier dossier d’intentions sur le projet d’un “parcours culturel” dans plusieurs sites normands connectés à ses centres d’intérêt et à ses œuvres télévisuelles, cinématographiques et littéraires.
Octobre 2007
Je présente le projet “Itinéraire culturel autour du cinéaste Isao Takahata” à Isabelle Attard, alors directrice du musée qui conserve la broderie médiévale attribuée à l’épouse de Guillaume le conquérant. Je lui propose une brève étape dans sa ville. Elle me répond, quelques semaines plus tard, vouloir organiser une exposition basée sur le parallèle établi dans livre d’Isao Takahata entre le langage visuel des rouleaux peints et celui de la longue fresque brodée un siècle plus tôt en territoire normand.
2008
Parallèlement à mes autres activités professionnelles, je rédige quantité de dossiers illustrés pour convaincre les élus municipaux concernés, les institutions régionales, les possibles partenaires financiers et les décideurs du studio Ghibli. J’accomplirais bénévolement différentes missions préparatoires de ce type jusqu’en novembre 2009.
Cette période marque le début d’un véritable parcours du combattant entre pédagogie basique, déconvenues dues en partie à la complexité du contexte (frilosité économique locale, distances entre les partenaires du projet), voire à des maladresses personnelles (je marmonne à peine le japonais, je n’ai jamais organisé un projet d’une telle envergure, j’apprends en temps réel, je travaille sans argent).
Isabelle Attard entreprend un premier voyage à Tôkyô pour apporter des gages de confiance au musée Suntory – nous envisageons à l’époque de concentrer l’exposition autour du fameux “Chôjû jinbutsu giga emaki” (“Rouleau satirique des animaux et des hommes”) et au studio Ghibli. Elle y est reçu par Isao Takahata en personne.
Sous l’impulsion évidente de ce dernier, plusieurs personnes du studio et du musée Ghibli ont décidé de s’impliquer sur le projet. Outre l’exposition à proprement parler, il est question d’une édition française de l’ouvrage “L’animation au 12e siècle” (Tokuma/Ghibli). En France, nous avons convaincu un excellent éditeur d’art rouennais de nous suivre sur ce volet.
Janvier 2009
Au studio Ghibli, un comité dédié au projet d’exposition nous invite, Isabelle Attard et moi-même, pour plusieurs sessions de travail à Koganei (studio Ghibli), à Mitaka (musée Ghibli) et à Tôkyô (musée Idemitsu). Ce dernier établissement privé est détenteur du “Ban dainagon emaki” (Rouleau du Grand Conseiller Ban), l’un des plus beaux ensembles de rouleaux peints jamais réalisé que nous prévoyons désormais de placer au cœur de notre exposition normande. Le musée Idemitsu a déjà collaboré avec Isao Takahata sur une précédente exposition dix ans plus tôt dans la ville de Chiba, “Emaki – Rouleaux narratifs illustrés : origines des dessins animés”. A cette occasion, d’impressionnantes reproductions de détails agrandis du “Ban dainagon emaki” ont été fabriquées sous la direction du photographe Seiji Shirono.
Fin février 2009
• Jour 1 : dimanche bondé au centre de Tôkyô. Dans le quartier de Ginza, je retrouve Isabelle Attard, arrivée un jour avant moi.
Je passe l’après-midi avec Stanislas Brunet (mecha designer français installé alors au Japon). Nous visitons notamment une exposition de “machines à vent” de Theo Jansen.
• Jour 2 : première réunion au Studio Ghibli, de 15h à 22h. Le tempo est donné.
Nos interlocuteurs japonais sont Yukari Tai (responsable de l’édition à Ghibli), Shin Hashida (responsable des expositions au musée Ghibli), Mikiko Takeda (responsable des relations internationales au Studio Ghibli) et Isao Takahata. Ilan NGuyen est notre interprète.
• Jour 3 : réunion matinale et déjeuner au musée Idemitsu. Avec nos hôtes de Ghibli, nous y rencontrons le conservateur du “Ban dainagon emaki”, Taizô Kuroda.
J’y présente le prototype d’une manipulation interactive du “Ban dainagon emaki”, auto-produite sur mes fonds propres. Nous évoquons Sengai Gibon, artiste japonais que j’apprécie particulièrement et dont le musée est détenteur de quelques œuvres. Mes interlocuteurs s’étonnent poliment qu’un français connaisse ce calligraphe méconnu des japonais. Je leur réponds très humblement que la plupart des bas-normands ne sont jamais allés admirer la broderie médiévale que le monde entier nous envie. Un ange passe.
A midi, Isabelle Attard doit accompagner un tableau prêté par un autre musée bas-normand pour une exposition dans la ville de Nara, à plus de 300 km de la capitale japonaise.
Réunion sans elle, dans l’après-midi, dans la cafétéria déserte du Studio Ghibli et dîner non loin de Koganei.
• Jour 4 : le matin, je visite le musée Ghibli à Mitaka où nous sommes censés nous réunir pour travailler l’après-midi.
Cette réunion est finalement déplacée dans une annexe du Studio Ghibli car le musée est non-fumeur, ce que M. Takahata n’est pas encore. Ce contretemps me permet d’entendre de croustillantes anecdotes sur les déboires causés par l’addiction commune à Hayao Miyazaki, Toshiô Suzuki et Isao Takahata, dont un épisode ferroviaire qui vaut son pesant de cacahouètes.
Réunion tendue à quatre dans un bureau minuscule sans fenêtre. Je n’ai quasiment pas dormi depuis trois jours, M. Takahata enchaîne les cigarettes, nos cerveaux sont en surchauffe.
Nous parvenons cependant à nous entendre sur un plan d’exposition mais j’ai l’impression que le projet va s’arrêter là.
Retour à Tôkyô en métro avec Isao Takahata et Ilan NGuyen. Dans une boutique, j’achète pour presque rien les dessins et celluloids peints d’un plan entier extrait d’une série animée. J’y vois un encouragement à ne rien lâcher. Comprends qui peut.
Dans le reste de l’année 2009, j’enchaîne rédactions de dossiers, déplacements infructueux (je réside à une bonne centaine de kilomètres des lieux de l’exposition à venir), réunions interminables, souvent totalement improductives, pour convaincre toutes sortes d’interlocuteurs. Je constate, non sans un certain désarroi, l’ampleur de l’inculture générale des décideurs que je rencontre. Les premiers soutiens et encouragements arrivent aussi.
En novembre, endetté jusqu’au cou, je conclus enfin un accord avec la municipalité normande qui finit par se décider à organiser ce qu’elle baptise “l’expo Japon”. Situation ubuesque, je dois me soumettre à un appel d’offre de marché public en bonne et due forme dont je rédige moi-même les grandes lignes au risque de me faire souffler mon propre projet par quelque soumissionnaire opportuniste. Je commence enfin à être rémunéré pour mon travail à venir.
Un courrier maladroit envoyé au Studio Ghibli à Noël manque de tout faire capoter.
De janvier à novembre 2010, je passe le clair de mon temps à concevoir schémas et photomontages de scénographie de l’exposition, diverses autres maquettes interactives, et à partir en quête de spécialistes des arts graphiques japonais pour apporter la “caution scientifique” à l’exposition que nos donneurs d’ordre nous imposent.
Le titre provisoire choisi pour la manifestation transversale à venir, “Desseins animés du Moyen-Âge”, me redonne du cœur à l’ouvrage.
Durant l’été, je pars avec mes enfants en repérage à Omonville-la-Petite.
Je rencontre aussi l’ayant-droit d’Émile Cohl – qui, malheureusement, n’était plus l’adorable Pierre Courtet avec lequel j’avais sympathisé quelques années plus tôt entre Auch et Paris – car je souhaite intégrer à l’exposition les dessins de son illustre aïeul émanant du projet de court métrage inachevé La conquête de l’Angleterre (1933).
Je feuillette alors, non sans une certaine fébrilité, les ébauches d’Émile Cohl, ainsi que différents courriers attestant des relations houleuses avec son producteur Joseph-Marie Lo Duca.
Septembre 2010 : une ultime série de réunions préparatoires est organisée en Normandie avec Shin Hashida (musée Ghibli) et Seiji Shirono (photographe d’art officiel du musée Idemitsu). Depuis mai, la directrice du musée a été placardisée, une nouvelle équipe de supervision de l’exposition a été nommée. Elle est constituée d’agents municipaux dont la connaissance du dossier est quasi-nulle. Je conduis donc les échanges, avec l’aide d’Ilan NGuyen à l’interprétariat. Nous entérinons laborieusement les différents volets de l’exposition, dont un “face-à-face” symbolique entre Émile Cohl et Isao Takahata. Shin Hashida et moi-même sommes ravis de cette idée dont nous savons pertinemment qu’elle déplaira au principal intéressé.
L’exposition s’appellera finalement “Emakimono – Dessins animés du Moyen Âge”. A l’issue de ces réunions, le Studio Ghibli accepte de devenir “partenaire officiel” de l’exposition. Une petite victoire dont mes donneurs d’ordre ne mesurent absolument pas l’ampleur.
Novembre 2010, je suis convoqué un matin pour me faire signifier la rupture sans la moindre justification du marché public qui me liait au projet d’exposition. Aucune raison sérieuse ne me sera jamais donnée sur cette éviction brutale et parfaitement contre-productive.
Décembre 2010 à mars 2011 : la scénographie de l’exposition se construit donc en l’absence des deux initiateurs et porteurs du projet.
L’inauguration de l’exposition est annoncée au 2 avril 2011, en présence d’Isao Takahata. Je n’y suis pas invité.
Oiseaux d’avril
Cela fait déjà quelques semaines que j’ai réactivé l’une des idées à l’origine du projet d’exposition : une visite intime, avec Isao Takahata, de la dernière demeure de Jacques Prévert, située à Omonville-La-Petite. Le cinéaste a accepté quelques jours avant l’échéance.
C’est ainsi qu’une petite troupe s’embarque en catimini dans un mini-bus en direction de La Hague, le 1er avril 2011. Les organisateurs de l’exposition ne sont informés qu’au dernier moment de cette entorse au protocole qu’ils ont prévu pour leurs invités japonais.
Sont présents Isabelle Attard (devenue directrice du musée d’Utah Beach), Seiji Shirono (Idemitsu), Mikiko Takeda et Isao Takahata (Ghibli), Ilan NGuyen, deux de mes proches collaborateurs (Mathieu Prissette et Samuel Lecoq) et moi-même. Le temps est magnifique. Après une heure de route, nous nous garons sur le parking face à l’église d’Omonville-la-Petite. Un concert de gazouillis printaniers nous accueille.
Au pied de l’église d’Omonville, sont enterrés Jacques Prévert, sa femme Janine et leur fille Catherine. Isao Takahata se recueille seul sur leur tombe. La caméra que nous avions prévue pour immortaliser cette journée restera éteinte pour ne rien médiatiser de ce périple. Je ne l’ai jamais regretté.
La visite de la maison de Prévert se fait dans une ambiance très détendue. Isao Takahata est visiblement très ému. Nous chantons du Prévert dans sa salle à manger. Nous prenons un goûter dans sa petite cuisine et nous repartons comme nous sommes arrivés, sous les chants d’oiseaux.
Nous poussons jusqu’à la pointe de la Hague fouettée par les embruns. Isao Takahata nous invite tous à dîner. Nous choisissons Port-en-Bessin.
Avant le dîner, M. Takahata fait appeler les organisateurs de l’exposition pour m’inviter à l’inauguration du lendemain.
2 avril 2011
J’arrive sur les lieux de l’inauguration vers 11h dans un état de stress très élevé. J’assiste aux discours insipides des barons locaux dans la cour du musée aux côtés d’Isabelle Attard. Nous contenons autant que possible notre colère.
Le cortège se forme autour des institutionnels et de M. Takahata pour parcourir les salles de l’exposition. Pour ne pas risquer d’incident diplomatique, je décide de visiter “mon” exposition à contre courant. Je me réfugie dans la petite chapelle attenante au musée, où sont exposés notamment des agrandissements géants de l’incendie du “Ban dainagon emaki”. Le choc émotionnel est inattendu. Je suis seul dans la chapelle. Je tiens à peine sur mes jambes.
Arrivent alors Mikiko Takeda et Seiji Shirono, évadés eux-aussi du cortège protocolaire. Nous échangeons en anglais quelques paroles d’auto-satisfaction. La vision de cet immense incendie profane japonais dans une chapelle chrétienne normande, a quelque chose d’éminemment jubilatoire.
Au tout début du mois de janvier 2012, je reçois un appel téléphonique d’Ilan NGuyen depuis le musée bas-normand où il accompagne M. Taizô Kuroda, conservateur du “Ban dainagon emaki”, pour la phase de destruction des innombrables reproductions d’art produites pour l’exposition. Cette dernière est close depuis le 31 décembre 2011. Parmi ces reproductions, des agrandissements géants de détails des rouleaux, imprimés avec une technique unique d’une qualité inouïe. Ilan m’informe que ces reproductions sont taillées en fins morceaux. Cette étape était prévue depuis le début mais je le sens ému. Je raccroche. Les larmes montent mais ne coulent pas.
Avril 2019
Une dizaine d’années se sont écoulées depuis cette aventure professionnelle.
J’ai revu très brièvement Mme Takeda et M. Takahata à Fontevraud, à l’occasion de la projection en plein air du Conte de la Princesse Kaguya. Nous avons à peine eu le temps de nous saluer.
J’ai écrit une quantité de versions d’une longue lettre que je ne leur ai jamais envoyée. Aucune formulation de cette histoire n’aurait évité que mes explications leur apparaissent comme autant de justifications suspectes. Je n’ai rien à justifier.
Si je déplore toujours un peu l’abandon de tous les prolongements, initialement envisagés en marge de cette exposition, dans le but de dresser une passerelle culturelle solide entre la Normandie et le Japon, tout en éclairant l’art des dessins animés dans toute son amplitude historique et artistique, je regrette bien plus encore que trop peu de publics aient pu profiter de ce dialogue vertigineux entre deux chefs-d’œuvres des arts graphiques narratifs, conçus à un siècle d’intervalle, aux antipodes de la planète.
Cela dit, je rencontre régulièrement des visiteurs encore ébahis par ce qu’ils y ont découvert. C’est toujours ça de pris.
La rédaction de ce texte, initialement destiné à “célébrer” le septième anniversaire de notre échappée belle prévertienne, a pris une tout autre tournure après l’annonce du décès d’Isao Takahata, l’année dernière. J’ai décidé de reporter sa publication d’un an pour ne pas tomber dans l’hommage égocentré.
Images d’en-tête
1. Isao Takhata découvrant la longue table de travail dans le salon “atelier” de Jacques Prévert à Omonville-le-Petite.
Images d’illustration
2. L’illustration en couleur est extraite de la peinture panoramique utilisée pour le générique de Nausicaa de la vallée du vent, réalisée par Hayao Miyazaki et produit par Isao Takahata (Nibariki – Tokuma Shôten – Hakuhôdô)
Légende des autres images
3. Photogramme extrait de mon entretien avec Isao Takahata à Meknès (mai 2006).
4. Cliché “volé” peu avant le début d’une session du “Grand atelier” à Fontevraud.
5. Série d’agrandissements géants extraits du “Ban dainagon emaki” réalisés par Seiji Shirono pour le musée Idemitsu.
A notre arrivée dans le musée, ces agrandissements nous ont été présentés avec le collotype rehaussé de touches de peinture du “Ban dainagon emaki”.
6. Feuille d’exposition, feuille de layout, décor et celluloïds peints, extraits d’un épisode de la série “Jarinko Chie”.
7. Extrait d’une lettre de Pierre Bourgeon à Émile Cohl et planche dessinée/aquarellée du dernier segment de la broderie “de la Reine Mathilde”.
8. Shin Hashida et Seiji Shirono décompressent à l’issue de trois éprouvantes journées de réunions. J’espère qu’ils ne me tiendront pas rigueur de publier ce témoignage de mon infini respect pour leur immense professionnalisme, et pour leur humour.
9. Au sortir du restaurant à Port-en-Bessin, sous le “soleil de minuit”, le 2 avril 2011.
Merci à Mathieu Prissette pour cette photo de groupe qui a parfaitement saisi l’ambivalence du moment.
10. Seiji Shirono, en majesté devant son œuvre, dans la chapelle de l’exposition, le 2 avril 2011.
11. Le phare de la pointe de la Hague, 1er avril 2011.
Toutes les photographies présentes dans cet article sont © Jean-Christophe Perrier.
Toute reproduction est interdite.
Volubilis (Maroc) – Mai 2006
De droite à gauche : Isao Takahata, Ilan NGuyen, Jacques Colombat, David Encinas (derrière), Alexis Hunot (devant) et moi-même.
Sauf erreur, la photo a été prise par notre guide, avec l’appareil d’Alexis.
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