Combien serez-vous à faire l’effort de cette lecture éprouvante ?
Car l’on ne peut s’en tenir qu’aux commentaires médiatiques, de bonne ou mauvaise foi, lesquels ne peuvent qu’effleurer l’ampleur des dégâts relatés par le rapport plus qu’accablant publié ce 2 avril par la commission d’enquête relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité – autrement dit de la filière « Images & Industries Créatives » dans son ensemble – de l’Assemblée nationale. Il est urgent que nous affrontions cela collectivement, sans filtre.
S’il éclaire de manière implacable la réalité sectorielle trop longtemps cachée, minimisée, voire entretenue, des « violences systémiques, endémiques et persistantes« , tout particulièrement à l’égard des femmes et des enfants, ce document, que l’on peut sans crainte qualifier d’historique, interroge évidemment bien au-delà des professions exploitant l’image de personnes de chair et d’os.
En-tête : illustration de « Schneewittchen » (« Blanche Neige ») par Franz Jüttner (entre 1905 et 1910)
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