Des « éclaireurs »

Les sept cinéastes cités ci-dessous ont, d’une manière ou d’une autre, inspiré et inspirent toujours mon travail de création et de promotion du cinéma d’animation.
Ce blog leur est dédié.

René Laloux, pour la première fois rencontré en 1995 à l’occasion de la publication de son livre « Ces dessins qui bougent », aura été le déclencheur des premières initiatives d’anima.
J’ai apprécié sa franchise, son humilité et son intransigeance à l’égard des productions consensuelles et formatées qui polluent l’animation mondiale.

Youri Norstein est, sans le savoir, le modèle de mon approche cinématographique rêvée. Avec sa compagne, Franceska Yarbousova, il incarne à mes yeux l’Art de l’animation dans ce qu’il a de plus vrai et de plus profond. Voir aussi la page « Un Conte qui compte »

Frédéric Back m’a donné en 1998 la conviction de la voie à suivre en privilégiant l’intégrité à la compétitivité, au profit et à la notoriété.

Joanna Quinn explore de manière unique la voie de la « plasmaticité » de l’animation de dessins et redonne à la radicalité du geste graphique brut ses lettres de noblesse.

Tex Avery est le révélateur de ma vocation, lorsqu’à l’apogée des soirées de la St Sylvestre de ma tendre enfance, je formulais mes résolutions intenables – comme inventer une forme d’humour ou révolutionner les codes d’un mode d’expression sclérosé – devant les florilèges de ses films, programmés et présentés par Patrick Brion.

Isao Takahata est le maître auprès duquel j’aurais aimé apprendre le cinéma. Mes quelques discussions avec lui m’ont enseigné le bon sens sur bien des domaines autrement plus essentiels que le 7e art. C’est à cause de Heïdi que je fais ce que je fais. Je lui ai dit entre deux parts de pizza.

Hayao Miyazaki est juste le réalisateur de dessins animés le plus effrontément doué et lucide que je connaisse. J’aime sincèrement son anticonformisme et son humour.

 

anima