Quand les artistes de talent s’emparent des logiciels d’animation procédurale (comme Houdini, le plus célèbre d’entre eux) les créations visuelles qu’ils produisent sont rarement décevantes.
Tantôt elles caricaturent les effets de surnombre moutonnier, d’accumulation obsessionnelle, de surabondance consumériste, que sais-je encore. Tantôt s’engagent-elles dans des recherches esthétiques qui flirtent volontiers avec une forme de poésie qui ne demande qu’à s’épanouir.
Énième expérimentateur de cette veine ciné-graphique à l’avenir radieux, le jeune Nobutaka Kitahara mixe habilement les « opérateurs* » de simulation de fluides proposés par Houdini pour créer des topographies improbables qui stimulent l’imagination comme trop rarement les images de synthèse sont paramétrées pour le faire.
* Fonctionnalité s centrales du logiciel dont la manipulation gagne sans cesse en intuitivité. Un exemple sur ce tutoriel.