Jyu-ni seiki no Animeshôn – L’animation au XIIème siècle

emaki_takahata

 

“Aspects d’ordre cinématographique et animationnel dans les rouleaux illustrés du 12e siècle, classés trésors nationaux”
de Isao Takahata
Tokuma Shoten Co. Ltd – 1999
151 pages -langue japonaise
ISBN : 4-19-860971-3

Sommaire :

• Introduction “Les Japonais et Alice, ces mêmes natures !”*
• Principes de manipulation et de lecture d’un rouleau illustré
• Analyse du Shigi-san emaki (“Rouleau des légendes du Mont Shigi”)
• Analyse du Ban dainagon emaki (“Rouleau du Grand Conseiller Ban”)
• Analyse du Hikohohodemi emaki (“Rouleau du prince Hikohohodemi”)
• Analyse du Chôjû jinbutsu giga emaki (“Rouleau satirique des animaux et des hommes”)
• Comparaison avec deux segments de la Tapisserie de Bayeux

 


 

Je ne désespère pas, un jour, de retranscrire les actes de l’atelier dispensé par M. Takahata à Fontevraud en juillet 2007, au cours duquel il développa sur quatre journées une description minutieuse de son travail d’analyse des quatre rouleaux enluminés – cités ci-dessus, aux sources de la grammaire des bandes dessinées et des films de dessins animés. J’en profiterai aussi pour publier une synthèse des différents chapitres de son livre, et, sous réserve d’obtenir leur accord respectif, les traductions d’Ilan NGuyen de l’introduction de cet ouvrage ainsi que de son second chapitre consacré au rouleau du Grand Conseiller Ban, traduction validée par M. Takahata alors que nous essayions de publier une version française de cet ouvrage (2009-2010).
J’en profiterais aussi pour ajouter mes notes et croquis consignés durant l’atelier de Fontevraud et à mesure de mes différents échanges avec le cinéaste, son traducteur, le conservateur en chef du musée Idemitsu, M. Kuroda et le photographe d’art M. Shirono (Tôkyô).

En attendant, je ne saurais trop recommander à tous ceux qui s’intéressent aux arts narratifs, à la représentation du mouvement dans l’art, à l’origine des arts graphiques des bandes dessinées et dessins animés, de tenter – à défaut de maîtriser la langue japonaise – une approche strictement visuelle du livre, ne serait-ce que pour stimuler une envie de documentation approfondie.

* Extraits de la fin du texte d’introduction de M. Takahata : “Quoi qu’il en soit, ce qui est clair, c’est qu’avec le livre illustré pour enfants, les bandes dessinées et les dessins animés japonais constitue pour ainsi dire le stade d’évolution contemporain d’une tradition japonaise de “raconter en joignant le mot à l’image. […] Il semble bien que nous autres Japonais, enfants comme adultes, et depuis fort longtemps, sommes d’un même naturel qu’Alice.

 

Cet ouvrage est très souvent évoqué dans ce bloc, comme ici ou .
Il a aussi été le point de départ et le cœur d’un vaste projet d’exposition (2007-2011) dont l’évoque les tenants et aboutissants dans cet article.

 

 

 

anima

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