L’association militante Les Intervalles publie aujourd’hui, en pleine saison des « Foires » à l’étudiant, une étude intitulée « Rouages des écoles d’animation : une mécanique curieusement riggée » qui pourrait faire l’effet d’un pétard mouillé. A moins qu’elle n’incite au contraire (on peut rêver) les pouvoirs publics et leurs tutelles ministérielles, les médias de masse et médias spécialisés, les puissances économiques et les premiers concernés (parents et jeunes aspirants aux métiers de l’imagerie) à réagir en toute conscience pour éviter la catastrophe annoncée.
Réagir oui mais au plus vite alors car à force d’ignorer les avertissements répétés, le point de non-retour s’approche dangereusement : marché saturé et actuellement très fragilisé, offre de formation plus ou moins qualifiante déraisonnablement supérieure à l’offre d’emplois et de stages, explosion des frais de scolarité et discrimination sociale mécanique, opacité quant aux résultats effectifs des cursus, encouragements étatiques à appuyer sur l’accélérateur, … Toute ressemblance avec une bulle spéculative prête à imploser serait fortuite.
Il n’est pas inutile de rappeler que le réseau des écoles dites « d’animation » forme principalement des techniciennes et techniciens de l’image animée destiné.e.s à travailler dans les domaines interconnectés du cinéma (de vues en continu ou d’animation), de l’audiovisuel (séries, téléfilms, motion design), des jeux vidéos et des effets visuels numériques.
Considérer cette étude à l’aune du seul micro-secteur d’activités du cinéma d’animation serait une grossière erreur.
Pour les feignasses, le diaporama de synthèse des grands enseignements de cette étude (attention, ça pique !) :
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