Vendredi 16 décembre 2016, le public bas-normand aura la chance d’échanger avec le cinéaste Sébastien Laudenbach, à l’issue de la projection de son premier long métrage, La jeune fille sans mains. J’aurais le plaisir de présenter cette séance exceptionnelle et d’animer la rencontre.
Le film sort en salles le 14 décembre 2016. Il a déjà fait l’objet de nombreuses avant-premières qui ont unanimement ravi et troublé les spectateurs présents.
Cependant, n’entrant dans aucune case marketing définie, ni “divertissement familial poétique et tendre”, ni “récit contemplatif ultra-consensuel”, il se pourrait fort qu’une fois de plus les publics, et avant eux leurs médias prescripteurs, passent à côté de cette œuvre d’art profondément sensuelle, audacieuse, sauvage et libre.
Alors, sans doute est-il utile de rappeler qu’en tant que spectateur vous avez le pouvoir d’alerter les programmateurs de salles que vous fréquentez, en particulier ceux inscrits dans le circuit “art et essai”. Les autres n’ayant que rarement d’intérêt et de curiosité pour les films anticonformistes.
Sachez que cette démarche permet souvent de tisser des relations cinéphiles durables avec les exploitants sérieux, généralement preneurs de conseils avisés. Il leur est en effet impossible de visionner l’intégralité des films qui arrivent chaque semaine sur les écrans.
De plus, vous ignorez sans doute que les distributeurs des blockbusters (le 14 décembre sort Rogue One) obligent, par différents modes de pressions plus ou moins dissuasifs, les exploitants indépendants à dédier un maximum de leurs créneaux de diffusion aux gros-aimants-à-moutons-amateurs-de-popcorn, ne laissant que peu ou plus d’espace de visibilité aux œuvres un peu plus exigeantes. Dans cette logique, le long métrage d’animation d’auteur, qui plus est “non-étiquetable”, récolte les miettes, lorsqu’il en reste.
Pour La jeune fille sans mains en particulier, plus que pour tous ceux qui l’ont précédé cette année, je vous invite à vous engager.
Parlez-en ! Soyez convaincants ! Vous ne le regretterez pas.
> Quelques documents de promotion du film, sur le site du distributeur Shellac
> Téléchargez le dépliant du film (entretien avec le réalisateur, le producteurs, des spectateurs conquis)
> un précédent article publié dans ce blog, lequel contient plusieurs propos de Sébastien Laudenbach sur ce projet fou.
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