Première semaine de la création animée en Normandie

A l’initiative du Studio Off-Courts (Trouville, 14), structure organisatrice de l’incontournable Festival Off-Courts, point de convergence annuel de tous les professionnels de la filière « cinéma/audiovisuel/numérique » normande et accessoirement « rencontres France-Québec dédiées au court métrage », pour Off-Courts donc, j’ai tracé les grandes lignes, préparé et animé plusieurs rencontres à destination de différents type de publics.

Parmi les raisons d’être et objectifs de cette initiative inédite et appelée à se renouveler régulièrement :
Réunir les professionnels de la filière régionale de la création animée (cinéma, audiovisuel, VFX, jeux vidéos, …) pour échanger et produire des idées en faveur de son développement.
Comment améliorer les soutiens institutionnels régionaux à la création et à la production de contenus animés ?
Comment favoriser la montée en gamme de la production régionale ?
Comment amener les producteurs du territoire vers l’animation ?
Comment se préparer aux impacts des innovations technologiques qui bouleversent – et bouleverseront – le secteur transversal de la création animée ?

Sensibiliser les publics aux enjeux, techniques et opportunités professionnelles de la création animée.
Par le biais d’ateliers en classe (école, collège, lycée) et d’atelier accessibles à tous les publics, nous avons abordé les dessins animés, la stop-motion, la pixiliation, l’écriture et le design de jeux vidéos.

Poser les bases stratégiques des prochaines années de développement de notre écosystème régional.
La présence de nombreux étudiants, issus des différents cursus de formation existant en Normandie, préfigure l’important vivier de compétences et de talents qui intégrera le marché national et régional de la création animée dans les trois prochaines années.
Un projet de pôle de l’image animée normand, l’implantation de studios et de sociétés de production spécialisées se profilent à horizon 2024/2025.
Le secteur national, en pleine croissance, soumis à la rude concurrence international, face à des besoins de compétences qui dépassent largement l’offre annuelle de jeunes diplômés, la forte de demande des plateformes de VàDA, entre autres, nécessitent une montée en puissance de la filière normande en lien étroit avec les pouvoirs publics.

Conséquences concrètes de cette « semaine AniMai » :
• rédaction d’un bilan de synthèse des échanges et de la feuille de route de la filière, le 8 septembre à Trouville,
• application de deux des propositions issues des ateliers participatifs,
• lancement d’une nouvelle phase de développement de la filière (4e trimestre 2022).

 

 

 

 

 

 

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