Résidus d’animation

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L’infatigable animateur américain Caleb Wood a eu la riche idée de dessiner l’intégralité d’un film d’animation, Plumb, sur les murs d’une galerie d’art (Prove Gallery, Duluth, Minnesota), laquelle expose ainsi – fait assez rare pour être signalé – la trace résiduelle de plus de deux minutes de métamorphoses schématico-figuratives.
Comme à son habitude, Caleb Wood place le mouvement et la picturalité au cœur de sa démarche laissant cette fois au spectateur le loisir d’apprécier l’accumulation, l’intuitivité et la rigueur répétitive que demande la création image-par-image la plus débridée comme la plus académique. Le film obtenu ne présente donc qu’un intérêt relatif comparé au témoignage figé de l’acte d’animer lui-même qui s’offre dans toute son amplitude en un coup d’œil.
Une idée à creuser, à l’évidence…

Et lorsque vous aurez digéré cette petite découverte, explorez donc les autres expériences filmiques de Caleb Wood, ses combats d’animation ou l’excellent Goodbye Rabbit, hop, hop réalisé dans le cadre de la campagne de soutien des artistes innovants de l’animation internationale menée par l’Agence des affaires culturelles japonaises en novembre/décembre derniers. Vous y constaterez un talent indéniable à la marge de progression impressionnante dont on n’a pas fini d’entendre les louanges, vous pouvez me croire.

> Plumb, Goodbye Rabbit, Hop Hop et les autres travaux de Caleb Wood

anima

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