Understanding the secrets of Takahata/Miyazaki animation
Collectif
Studio Ghibli – 2008
408 pages
Sommaire :
Préface d’Isao Takahata
Entretien avec Yasuo Ôtsuka par Seiji Kanô
Avant-propos de :
• Goro Miyazaki
• Terunobu Fujimori
• Isao Yukisada
• Akiro Yamaguchi
• Yuichirô Oguro
Conditions de lecture et d’utilisation d’un dessin de layout
Planches de layout et agrandissements géants exposés :
1. Nausicaa de la vallée du vent
2. Laputa, le château dans le ciel
3. Le tombeau des lucioles
4. Mon voisin Totoro
5. Le service de livraison de Kiki
6. Souvenirs goutte-à-goutte
7. Porco Rosso
8.J’entends la mer (téléfilm)
9. Pompoko
10. Si tu tends l’oreille
11. « On your mark » (vidéo clip)
12. Princesse Mononoke
13. Mes voisins les Yamada
14. Le voyage de Chihiro
15. Le royaume des chats
16. « The Ghiblies » – Épisode 2 (CM)
17. Le château ambulant
18. Les contes de Terremer
Séries et films « pré-Ghibli » :
19. « Heïdi, petite fille des Alpes »
20. « 3000 lieues en quête de mère » (« Des Apennins aux Andes »)
21. « Conan, fils du futur »
22. « Anne aux cheveux roux »(« Anne des pignons verts »)
23. « Lupin the 3rd » (première série 1971-1972)
24. Chié, la petite peste
25. « Sherlock Holmes »
26. Ponyo sur la Falaise
A l’heure où la discipline et l’artisanat du layout (maquette de planification des plans du film) tend – sur le vieux continent – à disparaître progressivement mais sûrement de la chaîne de production occidentale de dessins animés, pour des raisons de productivité, il n’est pas inutile d’admirer avec la plus grande attention ce gros catalogue publié à l’occasion de l’exposition du même nom organisée par le Studio Ghibli et le Musée Ghibli de Mitaka au musée d’art contemporain de Tôkyô de juillet à septembre 2008.
Comme l’indique son sous-titre, cet ouvrage permet à tout lecteur (y compris à celui qui ne sait pas lire le japonais) une compréhension du travail de metteur en scène des cinéastes fondateurs du Studio Ghibli, en remontant jusqu’aux origines de leur autorité en la matière, au sein des studios d’animation de la Toei, sur la production de séries animées ou de longs métrages avant la création du studio Ghibli (1985).
En toute objectivité (je sais, elle est suspecte mais je vous prie de me croire !), il s’agit là d’une remarquable leçon involontairement envoyée aux réalisateurs – souvent prétentieux – de longs métrages américains et européens qui s’étonnent, quand ils n’ignorent pas eux-mêmes les motifs, de leur incapacité à rencontrer durablement les publics exigeants, de la faiblesse de leur mise en scène. Je ne citerai aucun nom !
Plus directement, voyons-y une hommage à l’art dans l’art qu’est le dessin de layout, charnière entre l’écriture filmique et la mise en mouvements des images.
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