A l’université de Stanford (Californie), John Edmark fait mumuse avec les imprimantes 3D en appliquant des concepts mathématiques, comme les suites de nombres entiers de Fibonacci (formulées au 13e siècle) qui conditionnent notamment l’agencement des graines de pommes de pin, à des sculptures au design en apparence complexe, lesquelles placées et actionnées sur un système de rotation rapide deviennent des zoetropes fabuleux, aux mouvements perpétuels non-moins extraordinaires.
L’effet de ce jeu optique n’étant possible qu’avec addition d’une lumière stroboscopique (flashant alternativement à grande vitesse), l’astuce utilisée ici pour rendre un aspect visuel aussi élégant a nécessité l’usage d’un temps d’obturation de l’appareil de captation (caméra numérique) très très court.
Pour le dire plus simplement, il s’agit donc d’une animation fabriquée à partir d’une technologie ultra-moderne, selon des formules mathématiques vieilles comme le monde et un procédé mécanique multi-séculaire. Une métaphore de la représentation du mouvement naturel, en somme, laquelle ne cesse de se réinventer depuis la nuit des temps.
Et moi, je le mentionne dans ce blog… Quelle ironie !
> consulter le site web de John Edmark
> si vous avez un Fablab à proximité …