Le dernier courts métrage du cinéaste et illustrateur chinois Wong Ping, Jungle of Desire, m’a explosé les yeux et rempli du bonheur tant attendu de visionner enfin un film si dérangeant et dérangé, qu’il surnage sans mal au-dessus de l’océan des productions animées toutes plus insipides/formatées/bobo-compatibles (ou les trois en même temps) qui pullulent sur la toile.
Le pitch tient en une phrase : un mari impuissant prostitue sa femme avec un policier mégalomane et les observe avec lubricité et rancœur dans la jungle de son placard qui heureusement bénéficie la WIFI et de la clim’.
Inspiré de faits réels (peut-être autobiographiques comme le laissent supposer certains de ses motifs narratifs), ce récit aux dialogues et à l’esthétique d’une crudité revigorante n’en est pas moins extrêmement drôle.
Attention, l’animation chinoise d’auteurs se réveille et ça va faire très très mal.
> visionner Jungle of Desire (en vostf)
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