Une chanson pour ce qui se sera plus

lynn_tomlinson

L’artiste nord-américaine Lynn Tomlinson est une touche-à-tout. Écrivaine, plasticienne, poétesse, metteuse en scène, réalisateuse de films d’animation, professeuse, …
La multidisciplinarité confère à ses œuvres de multiples dimensions et niveaux de lecture.
Son dernier film, Ballad of Holland Island House, est à plusieurs égards remarquables : esthétique picturale « néo-impressionniste », narration ininterrompue au rythme des éléments (qui n’est pas sans évoquer le travail de Frédéric Back), mise en scène de la métamorphose, paroles et interprétation de la chanson aux harmonies celtiques du meilleur effet pour convoquer le background culturel du sujet de son film, à savoir la toute dernière maison de l’île de Chesapeake Bay (Maryland), ultime résidu d’humanité sur un territoire inéluctablement recouvert par les eaux.
Un moyen comme un autre – les alertes criardes ayant l’effet que l’on sait sur les mentalités et comportements moutonniers – d’aborder la question des changements climatiques sous l’angle de la résignation face à la disparition définitive de ce qui ne sera plus jamais.

> Visionner le film sur le site de Lynn Tomlinson

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