Vanité en impression 3D

bear_stairs

Le collectif de motion designers londoniens DBLG fait surchauffer ses imprimantes 3D, à l’instar de bon nombre de ses coreligionnaires britanniques, pour inventer en temps réel l’avenir du cinéma stop motion. Le principe est toujours aussi simpliste : on modélise en images de synthèse les phases d’animation d’un cycle de mouvements ; ces phases sont converties en données vectorielles interprétables par une imprimante en relief (on en trouve aujourd’hui dans n’importe quel FabLab) ; la machine façonne chacune des phases du mouvement ; on photographie image-par-image les modèles en volume obtenus.
La pertinence du procédé ? Squeezer à terme, lorsque les temps d’impression auront été réduits considérablement, les étapes fastidieuses de fabrication et de manipulation des marionnettes à armature des films d’animation de volume. Gain d’argent, de temps, d’énergie, etc. Et que fait-on des sculptures de plastoc ainsi générées (50 pour l’ours-mascotte montant un escalier infini de DBLG) ? On recycle la matière première ? On expose au public la décomposition du mouvement et la vanité de sa reproduction filmée ?

> Bears on stairs sur le site de DBLG

anima

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