When the wind blows

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Dans l’indifférence générale, le magnifique et terrifiant long métrage de Jimmy T. Murakami ressort sur les écrans français ce 24 septembre 2025.
J’antidate donc cet article, précédemment publié en août 2012, sans grand espoir que cela modifie le destin écrit d’avance de ces nouvelles copies d’une tragédie animée hier comme aujourd’hui en dehors des attentes des publics de cinéma.
Ce film vaut pourtant le déplacement ! Ne serait-ce que pour réaliser à quel point le cinéma de dessins animés pour adultes, radical et politique, est puissant quand il ne cède aucune concession au système commercial qui est censé le nourrir. Et se rappeler à l’occasion que, dès le début des années 80 en Angleterre, quelques artistes téméraires (Martin Rosen en tête, avec The Plague Dogs, 1982) ont tenté d’explorer cette voie dramatique de l’animation, toujours si peu empruntée quarante ans plus tard.

Sans doute penserez-vous au Tombeau des lucioles d’Isao Takahata (sorti au Japon en 1988) en visionnant Quand le vent souffle.
Sans doute penserez-vous surtout aux populations gazaouies et ukrainiennes, et au retour des « grandes heures » de la Guerre froide.
Mais une chose est sûre, vous n’oublierez pas cette œuvre.

 

Un film de Jimmy T. Murakami
d’après l’œuvre de Raymond Briggs
Titre original : idem
Année de sortie : 1986
Origine(s) : Royaume Uni

Où le désastre apocalyptique altère aussi la raison des personnages de dessins animés les plus innocents.

 

anima